On le verrait, le beau Maraîchin blond, aux longues jambes,
portrait du père rajeuni, tout noble, tout vibrant d'amour
pour le pays de Sallertaine et pour la métairie. Et les inquiétudes
s'oublieraient et se fondraient dans le bonheur de retrouver celui
qui faisait se détourner les dames de Challans, quand il passait,
et dire : « C'est le beau gars dernier des Lumineau ! »
René Bazin - La terre qui meurt