La nue était d'or pâle et, d'un ciel doux et frais,
Sur les jeunes bambous, sur les rosiers épais,
Sur la mousse gonflée et les safrans sauvages,
D'étroits rayons filtraient à travers les feuillages.
Un arôme léger d'herbe et de fleurs montait ;
Un murmure infini dans l'air subtil flottait.
Leconte de Lisle - L'aurore